Visité en ligne 23 février 2005 à http://www.assnat.qc.ca/fra/37legislature1/DEBATS/epreuve/ce/050201/1500.htmLes travaux parlementairesJournal des débats
Commission de l'éducation
Le mardi 1 février 2005, 15 h 00
(non révisé)
M. Denis (Roch):
..."Et l'UQAM – je terminerai là-dessus, vous n'en serez pas surpris, je vous le dit, parce que c'est vrai – ne saurait faire mieux et plus sans un réinvestissement dans les universités. Les ressources sont utilisées à la limite des possibilités financières et nous freinons, nous bloquons, comme équipe de direction, des projets, des possibilités, des potentiels de développement que nous voyons se manifester sous nos yeux. Nous ne sommes pas capables de les appuyer compte tenu de l'absence de marge financière qui est la nôtre à même les fonds publics. Le sous-financement des universités a été reconnu. Il est urgent d'engager ce plan de réinvestissement comme le reconnait votre commission dans le rapport excellent qu'elle a soumis. Et je vous le dis aussi, sans réinvestissement, alors que nous avons pu tant bien que mal maintenir un équilibre budgétaire ces dernières années, nous savons maintenant que nous ne pourrons plus le faire à compter de 2005 et 2006. Je vous remercie de votre attention, M. le Président, mesdames, messieurs et puis nous sommes disponibles pour échanger avec vous."...
M. Denis (Roch):
..."Ce que j'explique dans notre document, c'est que, dans ce 375 millions, si nous voulons avoir une estimation de la part qu'est celle de l'UQAM de ce sous-financement, il s'évalue à hauteur de 40 millions. Si ce 40 millions de fonds publics nous étaient disponibles, je vous dis que la première chose que nous ferions, à hauteur d'à peu près 25 millions de dollars sur le 40 millions, nous procéderions de toute urgence – dans les meilleures conditions possibles, sans rabais sur, comment dirais-je, la qualité et puis les exigences du recrutement – au recrutement et à une action systématique pour le renouvellement du corps professoral."...
..."M. Malservisi (Mauro): ...en suivi, le recteur a exprimé son pessimisme, d'une certaine façon, en disant, bon, qu'il ne voyait pas effectivement la possibilité que ces argents-là soient vraiment libérés. Bon. Pourquoi on partage... je partage ce pessimisme-là? C'est que d'une part, lorsqu'on regarde les discussions en cours, par exemple en ce qui porte sur les variations des effectifs étudiants, donc la croissance des effectifs étudiants d'une année à l'autre, depuis quelques années, ces effectifs-là étaient financés à 100 %; ce qui se discute actuellement, c'est plutôt un définancement, c'est-à-dire le financement à un taux inférieur à 100 %. Bon. Il y a des discussions qui essaient de, je dirais, de réduire l'impact possible d'un définancement de ce type-là, mais actuellement disons qu'on est plus pessimiste qu'optimiste."...
http://www.assnat.qc.ca/fra/37legislature1/DEBATS/epreuve/ce/050201/1500.htm